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Épisode 1 : Jano l'éternelle stagiaire

Photo du rédacteur: Jeanne SABOUREAULTJeanne SABOUREAULT

Dernière mise à jour : 26 juin 2024






Salut à toutes et à tous, et merci de vous être arrêtés sur cette page pour en apprendre plus sur le petit être humain que je suis !


Je m'appelle Jeanne Saboureault, je fête aujourd'hui mes 31 ans, et pourtant, plus je vieillis et plus j'apprends à redevenir un enfant.

Est-ce que vous avez déjà eu cette sensation aussi ?

Ressentir qu'on est en accord avec soit-même, qu'on est au bon endroit, au bon moment et qu'on fait exactement tout ce qu'on a toujours souhaité faire.

Et bien aujourd'hui, le 26 mars 2024, je suis fière d'être dans ma peau.


J'ai décidé de vous raconter mon parcours pour devenir/être/ me sentir illustratrice, parce que ça a été sacrément long !

Je vais vous raconter mon cursus, mes stages, mes emplois, les projets, les rencontres...


Et si je peux faire une métaphore douteuse, je dirais qu'être illustratrice c'est comme sauter sur les cailloux d'une rivière pour atteindre "un rêve" qui serait l'autre rive.

On choisit parfois les cailloux les plus gros ou ceux qui sont les plus près de nous en pensant que le chemin sera moins long, et ça nous propulse toujours sur une île inattendue. C'est parfois confortable ou pas du tout stable, mais l'aventure en vaut le coup !

Par exemple, au départ je voulais faire des livres pour enfants. Aujourd'hui, je n'ai encore rien publié et je fais surtout des fresques, de la BD SF ou des illustrations pour la presse.

Laissons nous guider par les cailloux surprises sans but trop enraciné, ça rendra le voyage moins frustrant ;)


Au niveau de mon cursus : j'ai d'abord fait l'Académie Charpentier, à Paris, en Communication Visuelle jusqu'à l'obtention de ma licence en 2014.

Puis, je suis partie faire un Master en Communication Visuelle à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en Belgique.


Ensuite, j'ai beaucoup été "stagiaire", il n'y avait jamais de fonds pour m'engager, pourtant, à force d'enchaîner les stages, je finissais par être pas mal formée.

J'ai fait du design textile avec Piece of Chic, du graphisme et de l'illustration à Lielens et au Deligraph.


2 ans après avoir été diplômée avec Mention d'un Master en Communication Visuelle, je ne trouvais toujours aucun emploi.

J'étais boulangère et serveuse dans un bar, et je donnais des cours d'Arts-plastiques pour enfants à deux endroits différents : Art & Craft, et Art-en-ciel.

J'étais motivée, je travaillais en freelance à côté de tout cela mais le marché de l'emploi était bouché, et je commençais à penser à une reconversion.

J'ai donc passé l'Agrégation en 2019 à l'ERG-Saint-Luc en APVE (Arts-Plastiques, Visuels et de l'Espace), histoire de trouver du travail dans l'enseignement et soit en lien avec mon domaine.

Je l'ai obtenue la même année avec mention et j'ai pu donner des cours de couleurs, des workshops de motifs textiles ou de graphisme dans une multitudes d'endroits : La Cambre, l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, l'Esa Saint-Luc secondaire.

Je commençais à prendre confiance en moi, l'imagination des étudiant.e.s m'a redonnée l'envie de créer alors j'ai sorti une marque, et tout semblait enfin fonctionner. (Je détaillerai ce passage dans l'épisode 2)

Puis il y a eu le COVID ! Et il a fallut tout repenser.


Pendant ce temps imposé avec ma personne, j'ai arrêté de donner cours, j'ai dû stopper mon idée de marque car les fournisseurs fermaient les uns après les autres.

J'ai revu mes critères et j'ai postulé à tout ce qui passait sur Linkedin. En effet, le stage rémunéré que j'avais à l'époque s'est terminé au début du confinement, et, être enfermée avec moi-même, sans travail , sans argent, ni challenge aurait pu me rendre zinzin.

J'ai fini par trouver un CDD en tant que Community Manager dans une Start-Up de compléments alimentaires. J'ai essayé de me convaincre que tout allait bien et que j'étais ravie d'être enfin employée, mais, en parallèle, pendant ma période de chômeuse, j'avais commencé à raconter ma vie de confinée en illustration sur instagram et sur ma nouvelle tablette. Et, il y a eu un angouement inattendu. Je prenais beaucoup de plaisir à faire ces illustrations et ces mini BDs tous les jours.

Je commençais à me rendre compte que je n'étais pas faite pour travailler sur autre chose que mes idées. Dans un carnet, je calculais combien de mois je pouvais vivre sans emploi, en imaginant que l'illustration ne marcherait pas du tout. En attendant de quitter mon job, je postais tous les jours des illustrations.

Je me rappelle que mon rêve à l'époque, c'était de sortir un livre pour enfant et collaborer avec Kiblind. C'est assez drôle, car il y a un de ces deux buts qui s'est réalisé récemment !


Je pense que c'est la découverte de Procreate sur la tablette qui m'a permis de réaliser que je n'aimais pas du tout travailler dans cette start-up, et que surtout, j'adorais raconter ma vie en illustration ! (et raconter ma vie tout court)


J'ai quitté mon emploi en Septembre 2020.

Et je me suis donnée 6 mois pour gagner un smic avec mes illus.

Je vous raconte la suite par étapes si ça vous intéresse car ça a été bien plus looooong !!

(ps: et pourtant je n'ai pas repris d'autres emploi depuis. oups)




 
 
 

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